jardin imaginaire 1998. Ventilateur, projecteur diapositif, tissu



A l’aide d’un projecteur à diapositives, d’un simple ventilateur, d’une pièce de tissu et d’une image de plante, j’ai donc représenté une plante imaginaire. Chaque élément du dispositif technique renvoie aux éléments essentiels dont une plante a besoin pour survivre : la lumière (le projecteur), la terre (l’image est projetée sur le sol), le vent (produit par le ventilateur), l’eau (la pièce de tissu flotte comme de l’eau courante).

Grâce au vent projeté par le souffle du ventilateur, l’image projetée de la plante flotte donc très légèrement. En fonction de ce mouvement, elle est plus ou moins nette, ou plus floue. Comme un souvenir, elle va et vient, ondulant sur la surface du tissu. Disparue, réapparue, montrée et cachée en même temps. Elle incarne ce mouvement dynamique allant de l’inconscience à la conscience, du rêve à la vie diurne, de l’intérieur vers l’extérieur, qui fait lien et crée un espace intermédiaire entre l’absence et la présence, entre l’ici et l’ailleurs.

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